Rédactrice SEO, Social Media Manager et Formatrice, Laval
Nous avons rencontré Aurélie Bordereau, formatrice chez MyDigitalSchool Laval pour le Bachelor Cycle Web et Multimédia et le Bachelor Digital. Elle nous présente son métier, son parcours et son expérience de formatrice.
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Aurélie Bordereau, je suis entrepreneure salariée au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi qui s’appelle COODEM à Changé. Au sein de cette coopérative, je suis rédactrice web SEO et Social Media Manager.
Pouvez-vous nous décrire votre métier ?
La rédaction web et la gestion de réseaux sociaux permettent de donner de la visibilité aux structures qui font appel à moi. L’idée est qu’elles soient mises en avant sur Internet, en rédigeant des contenus optimisés pour les moteurs de recherche et qui intéresseront les internautes. J’anime également des stratégies sur les réseaux sociaux pour valoriser l’activité et créer du contenu qui attirera les clients et prospects de la marque.
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé en tant que documentaliste d’entreprise en 2004, en chambre de commerce, puis en établissement de formation Croix-Rouge par la suite. Au fur et à mesure, mes missions se sont élargies autour de la communication : j’avais en charge la gestion d’un site internet et les relations presse par exemple. Je me suis formée par moi-même, notamment grâce à Internet.
J’ai décidé, en 2016, de suivre une formation cheffe de projet marketing internet et conception de sites internet à la faculté des métiers à Rennes. Cela m’a permis de découvrir davantage la rédaction web et référencement naturel entre autres. Dans le cadre de ma formation, j’ai suivi un stage en tant qu’assistante webmarketing chez Maxi Pièces pour la gestion de leurs sites e-commerce. J’y suis ensuite restée près de 2 ans : j’étais en charge des sites e-commerce, des réseaux sociaux, de la newsletter, du SEO, de la mise en ligne de produits sur les sites…
J’ai eu envie d’élargir mes compétences. J’ai donc pris un poste de chargée de communication à la Communauté de Communes du Mont des Avaloirs. Mes missions étaient beaucoup plus larges : il y avait à la fois du print, du web et de l’événementiel. C’était très intéressant, j’étais auprès du public et des agents de la collectivité.
Lorsque j’ai suivi ma formation mon envie était de me mettre à mon compte et le moment était venu. Donc, en janvier 2020 j’ai rejoint la coopérative COODEM, ce qui m’a permis d’avoir l’indépendance de l’entrepreunariat et une sécurité grâce au statut d’entrepreneure salariée.
Avez-vous une journée type ? Quelles sont vos missions du quotidien ?
L’avantage et ce que j’aime dans mon métier sont que les journées ne se ressemblent pas. J’ai à la fois des missions de rédaction web où je vais découvrir en profondeur l’activité de mon client en l’interrogeant, en effectuant des recherches pour maîtriser son secteur d’activité. Puis je rédige pour des pages lors d’une refonte ou la création d’un site web, ça peut aussi être des articles de blogs pour nourrir le site en continu. Et à la fois, d’autres journées vont être consacrées à la partie social média. Mettre en place une stratégie pour les réseaux sociaux, une ligne éditoriale, un calendrier éditorial pour chaque réseau des clients et commencer à créer du contenu (graphisme, montage vidéo, rédaction de légende). Il y a aussi la partie formation qui est venue compléter mon activité au fur et à mesure. Ce sont des journées différentes avec la création de déroulés pédagogiques pour les étudiants et professionnels et des journées d’animation de formations.
Quelle est la typologie de vos clients ?
J’ai beaucoup de TPE/PME, c’est plutôt ma cible. Je ne cherche pas à m’intégrer dans des grandes entreprises qui ont déjà des services de communication. Mes clients sont beaucoup en Mayenne mais cela s’élargit un peu aux frontières mayennaises. Des indépendants et des associations font également appel à moi et je sous-traite pour quelques agences.
Pourquoi se tourner vers la formation ?
C’est un aspect que j’avais déjà pratiqué en tant que documentaliste en centre de formation. Je donnais certains cours aux étudiants et ça m’avait bien plu. Transmettre, c’est quelque chose qui me passionne, voir évoluer les étudiants, voir leur progression m’intéresse beaucoup. Dans le domaine du numérique, il y a beaucoup de choses à maîtriser et ce n’est pas toujours simple. Mon but est de montrer que les choses qui peuvent paraître compliquées sont simples en les rendant pédagogiques et ludiques. C’est ce que j’aime dans la formation.
Quels modules animez-vous au sein de MyDigitalSchool Laval ?
J’interviens chez MyDigitalSchool. Je m’occupe des modules rédaction web pour le Bachelor Cycle Web et Multimédia 2ème année et un module communication digitale pour le Bachelor Digital.
Comment décririez-vous MyDigitalShcool ?
Pour moi c’est un nouveau format de formation dans le web. Par rapport à ce que j’ai connu, qui était plutôt théorique, on est beaucoup plus dans le concret et la mise en place de projets. Les formateurs professionnels permettent d’avoir des retours d’expériences du monde professionnel, ce qui est très intéressant. Les études de cas et projets sont très sympas à faire vivre aux étudiants.
Quel est le point fort de l’école selon vous ?
C’est assez dynamique, il y a plein de choses qui se passent au niveau des formations ou au niveau du campus. Le campus Laval est à taille humaine, ce qui favorise la proximité avec les étudiants.
Que pensez-vous de l’intérêt pédagogique des challenges ?
Cela rend les cours très concrets. Les étudiants sont plongés dans la vie quotidienne d’un chargé de communication ou de tous ces métiers du numérique auxquels ils peuvent prétendre à la fin de la formation. Ils sont très autonomes dans leur façon de travailler, ils vont faire les choses par eux-mêmes et trouver les informations.
Selon vous, la formation correspond-elle aux besoins du marché actuel ?
Pour moi, oui, cela correspondrait à ce que j’attends en termes de compétences d’un stagiaire, alternant ou même salarié. La formation allie théorie et pratique, ce qui permet de rendre les étudiants très autonomes et proactifs. Ils sont dynamiques. Par exemple je suis toujours étonnée de voir dans les promos que déjà certains ont leur entreprise. La formation prône cet aspect entrepreneurial et c’est très bien.
Quel est votre point de vue sur l’alternance ?
Pour les étudiants, c’est très formateur. Il faut veiller à ce que le rythme corresponde à l’entreprise et à l’étudiant. Pour les entreprises, il est important qu’elles soient impliquées et qu’elles assimilent le fait que les alternants sont en cours de formation et qu’ils ont besoin d’accompagnement.
Quel est votre instant mémorable à MyDigitalSchool Laval ?
Pour moi, ça serait le premier jour de chaque rentrée. Découvrir les étudiants aux profils variés, qui ils sont, ce qu’ils attendent du module. Il y a aussi les oraux car c’est l’accomplissement de l’année et cela permet de voir l’évolution de chaque étudiant.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans le même métier que vous ?
C’est important d’être curieux, c’est une compétence cruciale pour moi. Il faut aller chercher les informations, fouiller, creuser… Et être curieux de la vie de manière générale (musique, spectacle…). Il faut aussi oser, tester les choses comme essayer de construire un site internet ou gérer des réseaux sur sa passion par exemple pour s’entraîner. Il faut pratiquer et ne pas rester sur la théorie.
Un mot pour la fin ?
Nos métiers sont amenés à évoluer, ce qui les rend encore plus intéressants. Ces métiers ne laissent pas place à l’ennui. Nous avons la possibilité de toujours voir des tâches variées. Ce sont des métiers parfaits pour ceux qui recherchent du mouvement et du changement. En sortant d’études, on sait ce que l’on va faire, mais cela peut très vite évoluer et changer.
Si tu as un attrait pour les métiers du digital, n’hésite pas en découvrir davantage sur les formations proposées par MyDigitalSchool Laval.
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