37 ans, Intervenante en Marketing, Toulouse
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Marianne Vandier et j'ai 37 ans. J'habite Toulouse et je suis intervenante depuis l'ouverture de l'école multimedia MyDigitalSchool Toulouse. Je suis intervenante externe, ce qui veut dire que j'ai un métier à côté. D’un côté, je forme les nouvelles générations au numérique puisque j'ai quinze ans d’expériences dans le domaine, mais j’ai aussi d’un autre côté une société de publicité, de stratégie, de médiation et aussi de conformité, etc.
Quelle est votre vison du digital ? Qu’essayez-vous de transmettre à vos étudiants ?
Ma vision du digital est assez simple. C'est un monde qui évolue constamment. C'est un monde pour lequel moi, je n'avais pas spécialement d'intérêt quand j'étais jeune. C'était très drôle quand on dit ça. Donc en ce qui concerne le digital, il faut prendre le train en marche. Une fois qu'on l’a pris en marche, on n'a plus envie de reculer parce qu'on se sent très vite dépassé aussi. Et c'est ça aussi ce que je veux transmettre aux étudiants. C'est-à-dire en fait la curiosité, la réflexion, le plaisir, l'envie de se dépasser. Mais surtout, le fait de comprendre que dans le numérique, il faut quand même souvent de l'énergie et avancer très régulièrement avec. Sinon c'est le numérique qui prends le dessus.
Pour vous quels sont les clichés du digital ?
En fait, ils sont nombreux, ça dépend de qui est le cliché. C'est-à-dire que si l’on prend une génération de personnes qui ne sont pas nées avec le numérique, ils vont penser que le numérique n'est pas du tout accessible, que c'est quelque chose de compliqué. Et puis si on est très jeune, on va penser que justement tout arrive dans le creux de la main, que c'est presque basique. Donc ce sont des clichés. Ensuite, derrière, on va penser que nous sommes des geeks, tout le temps connecté à notre téléphone ou ordinateur, ce qui n’est pas faux mais poussé à son paroxysme, cela en devient un cliché. Trop utiliser le digital, ce n’est pas bien, ne pas assez l'utiliser, ça ne va pas non plus.
Qu’aviez-vous prévu avec nos étudiants cette année ?
Dans un premier temps, je suis professeure référente pour les 2e année en Bachelor Cycle Web et Multimédia ainsi que pour les Masters. J’enseigne principalement du marketing, donc les fondamentaux du marketing pur, le web marketing. Nous sommes dans une école digitale et le but, c'est de leur donner des bases, mais petit à petit, également de les spécialiser. J’enseigne aussi le droit du numérique, toutes ses conformités, toutes les bonnes pratiques à avoir. Et enfin, j’accompagne les étudiants sur des challenges puisque MyDigitalSchool est une école à projet, donc régulièrement, ils ont des semaines de challenge assez intensives, mais qui leur permettent de mettre en place tout ce qu'ils ont connu jusqu'alors.
Enfin, que pensez-vous de l’alternance ?
Pour moi, l'alternance, c’est tout d’abord de la mise en pratique. Je trouve que c'est une meilleure façon d'apprendre, comparer justement à un parcours en initiale où l’on ingère à chaque fois de la théorie. Le résultat, à terme, c’est que l’alternance a toute sa place, en particulier quand il y a des rythmes deux semaines, une semaine. Ça permet d'emmagasiner des connaissances, de pouvoir les mettre en pratique sur le terrain ou alors d'avoir des questions du terrain et de les faire remonter en cours. Pour finir, je trouve ça extrêmement enrichissant puisqu’ils vont côtoyer des personnes extérieures et ça les aidera pour se créer leur propre réseau de professionnels. Et il est vrai que dans les métiers du digital, et même les métiers de la communication en général, avoir un réseau, c'est ce qui va les démarquer par la suite.