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LUC & ANTOINE, Bachelor Développeur Web

Montpellier

Se reconvertir dans le développement web à 30 ans : le témoignage de Luc & Antoine

À MyDigitalSchool Montpellier, certains étudiants arrivent avec une solide expérience de vie… et l’envie de tout recommencer. C’est le cas de Luc Rigaud et Antoine Quendez, deux trentenaires qui ont choisi de se reconvertir dans le développement web. Entre détermination, doutes, échecs et réussites, ils reviennent sur leur parcours atypique, dans un échange sans filtre.

Qui êtes-vous et que faisiez-vous avant de vous lancer dans le développement web ?

Antoine :

Je me présente, moi c'est Antoine Quendez, je suis actuellement en train de passer un bachelor troisième année au sein de MyDigitalSchool. Je suis en reconversion. Au niveau professionnel pour mon parcours, j'ai travaillé pendant huit ans dans l'hôtellerie. Ensuite, j'ai fait un parcours dans la marine nationale, dans l'armée, où j'ai fait six ans de service en tant que navigateur sur les bateaux.

Et puis, ma situation familiale a évolué, j'ai essayé de me reconvertir dans le développement web qui me passionnait depuis très longtemps. J'ai eu l'opportunité d'intégrer MyDigitalSchool.

Luc :

Je m'appelle Luc Rigaud, trente-trois ans. J'ai eu un parcours assez similaire qu'Antoine. J'ai touché à beaucoup de métiers. J'ai commencé avec un CAP de boulangerie, un CAP en pâtisserie. Je suis parti ensuite en intérim pendant quelques années. Ensuite, je suis parti en école militaire pour devenir GAV, gendarme adjoint volontaire.

J'ai servi un an, ensuite je suis parti, je suis retourné en usine, j'ai fait pas mal de travail. D'ailleurs, je me suis reconverti, enfin, pas encore, mais j'étais en formation de chef de projet digital, que j'ai obtenue.

Suite à ça, cela m'a permis d'obtenir un bac + 3, ce qui m'a ouvert une porte pour pouvoir me reconvertir en tant que développeur web. Et donc, je suis arrivé à MyDigitalSchool en septembre 2024, en B3, concepteur et développeur d'applications web.

Quel a été le déclic pour changer de voie ?

Antoine :

En tant que militaire, on bouge beaucoup. Je partais très souvent en mission, parfois longues, et c’était compliqué au niveau de ma femme et de mon enfant d’être présent. J’ai décidé de faire un métier différent, qui me permettait de rentrer tous les soirs, de voir ma famille, et de prendre moins de risques dans ma vie.

Et puis, de faire quelque chose qui me plaisait réellement et d’être adapté un petit peu au marché actuel, parce qu’on ne peut pas se mentir, le digital actuellement, c’est un peu le futur.

Luc :

J’avais un ami qui était comme moi, qui était en usine. Un jour, il est parti en formation en tant que développeur. Il était parti pour une formation de chef de projet digital. Il m’avait fait voir le code, pour moi c’était du charabia, je ne comprenais rien, ça ne m’intéressait pas. J’étais plus orienté côté webdesign.

Mais sachant qu’il y avait du code, du développement dans la formation, je me suis dit, je vais quand même voir un petit peu à quoi ça ressemble, prendre de l’avance histoire de ne pas être perdu. Et finalement, quand j’ai commencé à y toucher, j’ai adoré ça.

Comment s’est passée votre recherche d’alternance ?

Antoine :

La recherche a été très, très, très dure, car j’ai fait ça à distance, j’étais à La Rochelle. J’ai eu une superbe conseillère, Charlotte, qui m’a beaucoup soutenu. J’ai dû faire peut-être cent ou 110 demandes. Il y a une entreprise qui m’a donné ma chance : TalkAI à Montpellier. Ils créent des solutions d’IA de chatbot conversationnel.

Je m’éclate parce que j’apprends vraiment des choses qui pallient à ce qu’on apprend en cours. Et en plus de ça, j’apprends des choses sur l’IA qui sont super intéressantes.

Luc :

C’était un peu le parcours du combattant. J’étais basé en Normandie. J’ai fait à peu près 150 candidatures, dans toute la France. Initialement, je voulais rester dans l’Ouest. J’ai été invité par le Crédit Agricole Technologies Services à un événement. J’ai pu parler avec des développeurs du Crédit Agricole, qui m’ont recommandé.

On est parti sur un processus de recrutement… mais l’événement avait lieu début juin, donc au niveau alternance, tout était déjà complet. On m’a dit de retenter l’année suivante. Et finalement, au bout de deux mois, ils m’ont recruté pour l’alternance en 2024. Et je continue avec eux pour le master sur les deux prochaines années.

Pourquoi avoir choisi MyDigitalSchool ?

Antoine :

Je voulais retourner dans le sud pour me rapprocher de ma famille. J’ai été démarché par plusieurs écoles, mais j’ai trouvé que MyDigitalSchool était plus personnel. Le processus de recrutement était humain, attentif à nos besoins et à notre profil de reconversion.

J’ai commencé à travailler en alternance avant même la rentrée, et pour venir en cours, j’ai fait les allers-retours depuis les Pyrénées. Je vis aujourd’hui à Béziers.

Luc :

J’en ai vu quelques-unes, j’ai fait une journée d’intégration, mais ça ne m’inspirait pas trop. Ce que j’aime ici, c’est que l’école est à l’écoute. Dès qu’il y a un problème, ils arrivent à changer rapidement. C’est une méthode agile et c’est la meilleure aujourd’hui.

Avez-vous eu des expériences professionnelles ou événementielles enrichissantes grâce à l’école ?

Luc :

Grâce aux intervenants, on a pu avoir des contacts avec l’AFUP. On a fait un light talk et on a rencontré Graphicart, qui est venu à MDS.

Antoine :

On a eu de très bons retours, même si on était un peu stressés. C’était notre première présentation, et on devait passer juste avant Graphicart ! Ce genre d’expérience nous pousse à nous dépasser.

Que prévoyez-vous après votre MBA développeur fullstack ?

Luc :

Le plan A, c’est, suite à la formation, je suis recruté par le Crédit Agricole. Plan B, c’est, j’ai du temps et avec Antoine, on se monte une petite boîte à côté. Plan C, le Crédit Agricole ne me recrute pas derrière et on monte notre petite boîte avec Antoine.

Antoine :

Je me vois bien ouvrir ma petite boîte avec Luc et peut-être faire travailler des gens qu’on aura rencontrés ici. Le but, ce serait de nous mettre à notre compte plus tard. Mais on est conscients qu’on a besoin d’acquérir de l’expérience.

Un conseil à celles et ceux qui veulent se reconvertir dans le numérique ?

Luc :

Il ne faut pas hésiter à faire des projets, même si c’est tout bidon. Au moins, il montre qu’on est motivé, qu’on apprend. Une entreprise qui s’intéresse à un compte GitHub peut voir l’évolution. Si je peux donner un conseil, il ne faut pas hésiter à apprendre et à cloner des petits sites au début.

Antoine :

Ne dites pas que ce n’est pas possible. Tout est possible, et ça se trouve, vous savez déjà le faire, mais vous ne le savez pas encore. Je n’avais aucun diplôme. Aujourd’hui, j’ai un bac +2 et je passe une licence. Si moi je peux le faire, si Luc peut le faire, tout le monde peut le faire.