21 ans ans, Melun
Peux-tu te présenter ?
Je m'appelle Alan, j’ai 21 ans et je suis en troisième année de Webmarketing et Social Media à MyDigitalSchool Melun. Passionné par la communication, j’ai récemment relevé un défi personnel en participant à un concours d’éloquence, une expérience très enrichissante.
Quel a été le plus grand défi que tu as rencontré lors de ta préparation et comment l’as-tu surmonté ?
Le plus grand défi pour beaucoup, c’est la prise de parole en public. Mais pour moi, c’était surtout un problème de diction. Je n’articulais pas bien et j’avais des difficultés à prononcer certains sons, notamment le "R".
Pour y remédier, j’ai mis en place un exercice quotidien : chaque soir, je choisissais dix mots contenant ce son et je les répétais à haute voix. Cela peut sembler simple, mais après une semaine, j’ai remarqué une nette amélioration. Cet entraînement m’a aidé à mieux parler et à gagner en assurance.
Selon toi, qu’est-ce qui fait un bon orateur et comment as-tu travaillé ces qualités ?
Un bon orateur sait pourquoi il s’adresse à son public. Il ne parle pas juste pour parler, mais pour informer, éduquer ou susciter une émotion. Il faut aussi de l’audace et du courage pour dépasser ses peurs et captiver l’attention.
J’ai travaillé ces qualités en me concentrant sur l’impact de mes mots et l’émotion que je voulais transmettre. J’ai aussi appris à jouer sur l’intonation et la gestuelle pour rendre mon discours plus vivant.
Y a-t-il un moment précis pendant ton discours où tu as senti que tu avais capté l’attention du public ?
Plutôt que d’attendre un moment précis, j’ai cherché à capter l’attention dès le début de mon discours. L’introduction est essentielle : elle doit intriguer ou émouvoir pour donner envie d’écouter la suite. J’ai donc soigné mon accroche et adopté un ton assuré dès les premières secondes.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait participer à un concours d’éloquence pour la première fois ?
Lance-toi et fais-toi confiance ! Je ne pensais jamais participer à un concours d’éloquence, et pourtant, j’ai été qualifié pour la finale. C’est une belle expérience qui permet de se surpasser.
L’important, c’est d’oser et de s’entraîner. Même si au début ça paraît difficile, on progresse très vite. Il faut croire en soi et ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. C’est en essayant qu’on apprend le plus !
